Le Site du Carla

Le site du Carla de Bouriège possède de nombreuses céramiques antiques. Divers sondages font apparaître des vestiges gaulois (céramiques), croix des volques tectosages, amphores italiques… Du I° au IV° siècle avant J.C. ; beaucoup de fragments d'amphores, de céramique, une calotte crânienne humaine (II° siècle).

Une population a vécu a proximité du Carla.

De nombreuses monnaies, lampes romaines, four romain ont été mis à jour autour de Bouriège.

Le site du Carla avec le ténement de "Devant la Ville" a donc fait l'objet d'une longue période d'occupation. Les divers habitants se sont répartis pour se fixer au Moyen Age sur la butte opposée, celle du château.

Tous les vestiges trouvés sur le site sont au musée Petiet à Limoux.

L'Oppidum du Carla

L'Oppidum du Carla de Bouriège, comme le village qui lui a succédé, occupe l'un des sites les mieux abrités et les plus fertile de la vallée, sensiblement à mi-longueur du cours de la rivière. Le rocher du Carla domine le confluent des ruisseaux du Clabary et de Carramat avec la Corneilla qui constitue un passage obligé dans les directions NS/EO.

On peut donc le considérer comme un Oppidum qui a acquis une certaine importance dans l'antiquité en raison de la facilité de son accès au regard des difficultés présentées par la traversée des gorges de l'Aude.

La statue de Bouriège

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De nombreux vestiges gallo romains ont été trouvés dans la vallée de la Corneilla. Elle a été habitée bien avant l'époque romaine.

Il y a environ quarante ans, un propriétaire de Bouriège creusant un puits dans un champs, à proximité du village (lieu dit : Devant la ville), découvrit, à 4 m de profondeur environ, une statue tout à fait frustre ; Cette statue fut déposée sur une margelle du puits dans lequel elle ne tarda pas à basculer. En 1951 M L. Baumadier, comprenant la valeur documentaire de cette sculpture, la fit sortir du puits et le propriétaire actuel, M. A. Bebin, gendre de l'inventeur, la plaça dans une niche aménagée dans un mur.

Dans sont état, la statue mesure environ 55 cm de hauteur totale, socle compris. La tête qui manque, est détachée à la hauteur du menton, les deux coudes aussi ont disparu. Assez frustre, mais de bonnes proportions, elle est taillée dans un grés mollasse jaune du pays.

Elle représente un personnage en position dite "bouddhique ", la pose des primitifs, mais aussi la pose de l'éternel repos, qui tiens entre ses jambes croisées une tête coupée. Elle est semblable dans sont ensemble aux statues de morts héroïsés d'Entremont et de Roqueperthuse.

D'après le propriétaire la tête perdue depuis plusieurs années, était coiffée d'une sorte de capuchon ou de bicorne et portait moustache, barbe et cheveux tressés, le menton est d'ailleurs recouvert d'une épaisse barbe ondulée.

Les détails de l'habillement sont peu apparents, on distingue toutefois une pièce de costume couvrant les épaules en laissant le cou dégagé, le pied droit, seul visible, paraît chaussé. Le poignet porte un bracelet de grosse section. Ce type de statue est en général daté du II° siècles avant notre ère et surtout fréquent en Provence. La présence de cette statue, en particulier le fait d'une fabrication locale, éclaire d'un nouveau jour nos connaissances des civilisations ayant occupées notre région.

Original ou copie elle paraît indiquer la présence d'un lieu de culte. Signalons qu'a une centaine de mètres de la, un plateau rocheux(lieu dit le Carla) présente des vestiges de construction en pierres sèches.

Cette statue est aujourd'hui mise en dépôt dans la salle d'archéologie du musée Petiet, à Limoux.